5.9.04

La vie comme elle vient...

Je viens de terminer le dernier Lapinot, "La vie comme elle vient". A ce titre équivoque et résigné correspond pourtant un récit déchirant, drôle, émouvant, mais surtout terriblement cruel pour les fans du Woody Allen de la BD, Lapinot.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce dernier opus, censé clore "en beauté" une BD exceptionnelle. Des fous rires de "Slaloms" à mélancolie poétique des "Vacances de Printemps", du western de "Blacktown" à la SF de "L'accélérateur atomique", les formidables aventures de Lapinot ont traversé tous les genres et nous ont fait ressentir toute la gamme des émotions humaines . Lapinot me manquera; je sais que Trondheim peut faire ce qu'il souhaite de ses personnages, mais je crois que Lapinot lui a échappé. Il se devait d'en finir autrement, plus élégamment, avec Lapinot. C'est vraiment trop injuste...

Aucun commentaire: